Pour ce dessin, Charlie Hebdo a été assigné en justice par l’UOIF, la Ligue islamique mondiale et la Mosquée de Paris. En 2007, l’hebdomadaire est relaxé : en France, la jurisprudence protège le droit à l’excès, à l’outrance, à la satire. Et le délit de blasphème n’existe pas. Les limites à la liberté d’expression ne se déterminent pas en fonction de ce qui plaît ou déplaît à une personne ou à un groupe : la loi ne punit ni la critique des idées, ni celle des religions ou des symboles. La loi protège des personnes, pas des mythes : on peut rire des religions, de leurs dogmes et de leurs porte-parole, mais on ne peut pas appeler à la haine contre ses croyants."